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JAWAD RAIHANI

18 novembre 2007

UNE NOUVELLE DEMARCHE POUR LES ENTREPRISES EN

UNE NOUVELLE DEMARCHE POUR LES ENTREPRISES EN VOIE DE DEVELOPPEMENT

NECESSITE T IL UNE  PREPARATION DU TERRAIN ?

RAIHANI . J : Chercheur

CANTINEAU.A: Pofesseur et chef de service de pathologie professionnelle hôpital civil Strasbourg Cedex

Peut-on imaginer un agriculteur qui sèmerait du blé sans avoir dépierré, labouré, fumé son champ avant la semaille.

Quand il s’agit d’introduire dans les entreprises en voie de développement une mutation importante pour sa performance, pour sa compétitivité, pour la qualité de vie de travail…il est  là aussi, indispensable de préparer le terrain, de créer les conditions de réussite. Certains se méprendront peut être sur cette expression préparer le terrain. Pour les uns, l’information, la formation, Intégration de la nouvelle démarche au projet de l’entreprise, le diagnostic, sont des actions de préparation de terrain : ce n’est pas faux. Pour d’autres par contre, cette préparation représente seulement les actions spécifiques qui seront conduites pour lever les freins, paliers les difficultés majeurs qui risqueraient de faire échouer la nouvelle démarche. Ce n’est pas faux non plus. Il y a un certainement des points de passage obligés, quelque soit l’entreprise et sa situation, de même qu’il y a des actions spécifiques à entreprendre, en fonction de chaque réalité et du diagnostic qui a pu en être fait. Car c’est encore une fois ce dernier qui nous indiquera le meilleur chemin à suivre. A travers les expériences, à travers les quelques échecs que les entreprises en voie de développement ont pu connaître, une certitude s’impose : si le terrain n’est pas suffisamment préparé, si on n’a pas su donner au temps sa place dans le processus d’implantation de cette nouvelle démarche, si on n’a pas pris la précaution de démunir le parcours à suivre, alors il y a des risques d’échecs :

-         Par ce qu’il y aura des résistances au changement de la part des opérateurs et de la structure, à cause  des habitudes et du poids de l’histoire de l’entreprise,

-         Par ce qu’un tel projet, s’il n’est pas préparé, va susciter des inquiétudes, des doutes et parfois un rejet,

-         Par ce qu’il va y avoir de comportements à changer, à tous les niveaux, dans tous les domaines,

-         Par ce qu’il faut lever les freins, susciter la motivation, convaincre.

Ces actions sont parfois très complexes, toujours interdépendantes en ce sens que si l’on mobilise l’encadrement pour informer les opérateurs on atteint plusieurs objectifs en même temps, et si on crée des réunions de travail, on fait tomber, par la même, quelques barrières relationnelles.

Pour baliser la route parfois tortueuse de ces actions, nous allons identifié des axes principaux de cette préparation. Pour chacun d’eux, nous donnerons des exemples concrets ; relevés sur le terrain, en sachant bien, comme précédemment que ces exemples ne sont que des illustrations.

Les domaines d’action sont les suivants :

-         Connaître l’entreprise,

-         Mobiliser l’ensemble des opérateurs,

-         Informer, sensibiliser et former,

-         Créer des habitudes de dialogue, de participation,

-         La campagne de la nouvelle démarche,

Concernant la démarche d’évaluation des risques pour les pays en voie de développement,

les points de repères pour réussir un plan de mise en place de cette démarche pour qu’il soit efficace, complet, ayant le maximum de chance de réussir doit comprendre les points de repères que nous présentons

-         Préciser l’articulation de la démarche d’évaluation des risques avec le projet de l’entreprise,

-         Définir le terrain de démarrage

-         Intégrer la réalité de l’entreprise

-         Préciser l’implication de la direction dans le processus

-         Définir la structure de lancement de la démarche

-         Définir les actions de préparation de terrain

-         Mobiliser l’ensemble de l’entreprise

-         Prévoir les actions d’information

-         Prévoir les actions de formation

-         Prévoir une structure de suivi et d’adaptation permanente.

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18 novembre 2007

EVALUATION DES RISQUES DE LA PROFESSION DE LA

EVALUATION DES RISQUES DE

LA PROFESSION

DE

LA PECHE

ARTISANALE

DANS LES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT.

RAIHANI., J - CANTINEAU., A

MOTS CLES : SECURITE ET SANTE DU TRAVAIL - ERGONOMIE ET EVALUATION DES RISQUES

La profession de la pêche dans les pays en voie de développement compte parmi les professions les plus dangereuses. Les risques d’accident dans ce secteur sont élevés par rapport aux autres secteurs industriels. Des conditions de travail pénibles accompagnées d’horaires longs et irréguliers augmentent l’étendue, la probabilité et la gravité des maladies et des accidents d’origine professionnelles aux quelles sont exposés les opérateurs. Mais qu’ils sont les origines des risques d’accidents ? Selon notre étude que nous avons réalisée aux seins de différents sites de pêche dans le cadre de notre recherche, on a constaté que les facteurs susceptibles d’accroître les risques d’accidents sont :

-         Présence de machines dangereuses

-         Bateaux anciens ou en mauvais état

-         longues journées de travail, source de fatigue

-         espaces de travail étroits et réduits

-         formation ou expérience insuffisantes

-         identification des dangers insuffisante

-         incapacité à fournir ou à employer des mesures de sécurité ou un équipement de protection

-         une population très jeune

-         déplacement des charges lourdes, impliquant un recours à la force manuelle ou corporelle

La sécurité et la santé au travail des pêcheurs doivent faire l’objet d’une gestion à bord. A cet effet, la première action consiste à effectuer une étude ergonomique pour évaluer les risques. Les acteurs de ce secteur sont tenus d’évaluer les risques et de prendre des dispositions visant à améliorer le niveau de protection des opérateurs dans le cadre d’un processus, à savoir l’évaluation des risques

ETUDE ERGONOMIQUE CONCERNANT

LA PROFESSION DE

LA PECHE ARTISANALE

Le secteur de la pêche objet de la présente étude, compte selon des travaux antérieurs, quelque 50 000 pêcheurs utilisant 15 000 barques petits bateaux dont 7000 unités demeurent en activité.

Ce secteur a en outre participé ces dernières années à environ 44% de la production nationale des espèces démersales et de crustacés et à 60% du total des exportations marocaines de poissons frais  d’après le rapport sur la pêche artisanale marocaine aux petits métiers, banque mondiale, mai 2000

Cependant, malgré le rôle joué par ce secteur, il est resté méconnu et la situation socio-économique de la majorité des pêcheurs demeure précaire. Les conditions de travail et de vie de ces pêcheurs sont souvent difficiles du fait qu’ils sont s’installer dans des cites de travail isolé, sans infrastructure de base et sans aucune forme d’organisation structurés

Cette situation compte pour une bonne partie dans la motivation de la présente étude qui vise la réalisation d’un outil de travail concernant la prévention et l’évaluation des risques  dans ce secteur tel outil permettra la sensibilisation des pêcheurs aux différents types de risques, aux normes de sécurité et l’hygiène.

A la lumière de divers éléments évoqués ci-dessus il est clair que la présente étude est d’une importance stratégique évidente pour le développement de ce secteur. la confirmation en a été faite lors de notre différents entretiens auprès des pêcheurs et les responsables de ce secteur qui en eu par ailleurs, une perception positive de notre intervention dans l’espoir de réaliser

L’évaluation des risques de cette profession

METHODOLOGIE GLOBALE DE L’ETUDE

ANALYSE DE

LA SITUATION ACTUELLE

Les objectifs assignés à cette phase sont :

Identifier les différents métiers des pêcheurs

Étudier leurs pratiques dispositions prises avant navigation jusqu’à écoulement des produits

Dégager et hiérarchiser les contraintes et les risques telles quelles sont perçues par les pêcheurs.

CONSTRUCTION DES REFERENTIELS DES METIERS DES PECHEURS

L’objectif central assigné à cette phase est d’établir des fiches descriptives des activités concernant les différentes taches de métier de pêcheur

CONFRONTATION DES REFERENTIELS AVEC LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES

Les objectifs assignés à cette phase sont :

Dégager les risques liés aux pratiques actuelles

Traduire ces risques en message d’information et de sensibilisation

Elaborer des supports adéquats

VALDATION ET EXPERIMENTATION DES MESSAGES DES SUPPORTS

Les objectifs assignés à cette phase sont :

Valider les contenus et les formes de supports produits

Opérer des ajustements nécessaires

Réaliser des opérations de sensibilisations et d’informations

EVALUATION DES EFFETS DES SUPPOTRS 

Les objectifs assignés à cette phase sont :

Evaluer les effets des supports

Dégager les éléments positifs et négatifs des supports

CONCLUSION

PHASE 1

La phase

1 a

été conduite à termes dans de bonnes conditions et a aboutis à des résultats importants concernant l’analyse de la situation actuelle en préparation à l’élaboration d’un support au profit des pêcheurs

Les principales difficultés relevées lors de cette phase peuvent être résumés comme suit :

- Absence de forme d’organisation

- Faiblesses des infrastructures de base

- Insuffisance, voire absence des conditions de sécurité et d’hygiène

Les métiers de la pêche sont deux types : les métiers directement impliqués dans l’activité de pêche et les métiers d’aide pêcheur qui concernent une pléiade d’activités de soutien exercées à terre comprenant :

- Préparation des engins

- Nettoyage

- Mise à l’eau et mise à sec des barques

- Transport des captures

parmi les propositions que nous avons suggérée, la formation, la sensibilisation et la réalisation d’un support ( outil ) constituaient des solutions jugées les plus appropriées pour palier aux problème liées au manque d’organisation et au manque de sensibilisation des pêcheurs, au non respect des règles et mesure de sécurité .

PHASE 2

La phase 2, relative à l’élaboration des référentiels des métiers. Elle a aboutit à l’élaboration de trois référentiels se rapportant aux métier types retenus :

- Patron

- Marin pêcheur

- Aide pêcheur

Ces référentiels constituent un idéal de la profession en ce sens qu’ils représentent des modèles auxquels il est demandé de faire parvenir les activités et profil des pêcheurs par le biais des actions telles que l’évaluation des risques.

PHASE 3

La phase 3 de l’étude a pour objectif de confronter des référentiels des métiers-type avec les pratiques professionnelles et les connaissances et aptitudes de pêcheurs telles qu’observes sur le terrain, afin d’en dégager les message de vulgarisation et le contenus des support de communication

Méthodologie relative à la phase 3 :

La réalisation de la phase 3 de l’étude a été faite  conformément à la démarche ergonomique comprenant les actions suivants :                                       

Observation participante.

Entretiens avec les pêcheurs au niveau des sites qui ont été retenus pour la réalisation de l’étude.

Entretiens avec les responsables de l’Administration Centrale chargé du suivi de l’étude.

Réunions de travail avec la commission technique de l’étude .

   

             

    Outils d’investigation

Compte tenu de la nature de l’objet de la troisième phase, l’approche qualitative a été privilégiée en recourant à l’analyse documentaire des fonds existants et à l’analyse comparative des résultas des phases précédentes .

Ainsi, en plus des support d’entretien  qui ont été utilisés lors de la phase 1 et référentiels  de la phase 2 , la confrontation des pratiques avec la référentiels  a été  effectuée au moyen  de fiches d’évaluation qui ont servi pour dégager les écarts et les carences liées aux pratiques actuelles par rapport aux pratiques idéales.

Choix des sites

Les sites retenus sont les mêmes que ceux qui ont servi d’échantillon pour la  réalisation de la première et deuxième phases relatives respectivement au diagnostic de l’existant  et à l’établissement des référentiels des métiers de pêcheurs. Ces sites sont :

v    Région Atlantique sud     :   Dakhla et Boujdour

v    Région Atlantique Nord  :    Essaouira et Kenitra

v    Méditerranée                   :    Tétouan et Nador

COMPARAISON DES PRATIQUESE DS PECHEURS

AVEC LE REFERENTIEL DES  METIERS

ET DEGAGEMENT DES CARENCES

Outil de comparaison

L’approche étant comparative, l’outil qui à été utilisé à cette fin est une fiche d’évaluation portant sur les pratiques actuelles des pêcheurs par comparaison avec les exigences du référentiel des métiers types de la pêche artisanale. Cette fiche regroupe les différents aspects de la profession et se présente sous forme de dix thèmes couvrant l’ensemble des préoccupations de l’étude.

L’information de cette fiche est faite en se basant sur les référentiels des métiers types élaborés lors de la phase 2 de l’étude ainsi que sur les résultats de l’analyse des pratiques actuelles de pêcheurs dégagés lors de la phase 1 de l’étude.   

Comparaison et dégagement des carences

Les comparaisons effectuées ainsi que les carences dégagées sont présentées dans les fiches récapitulatives de comparaison données ci-après.          Ces carences sont reprises en vue de dégager les messages de vulgarisation correspondants.


FICHE D’EVALUATION  DES PRATIQUES DES PECHEURS

Thèmes

Référentiel

Pratiques Actuelles

Carences

Sécurité de

Travail et de navigation

  • Préparation des équipements de sécurité et vérification de leur bon fonctionnement.
  • Utilisation des équipements s de sécurités appropriées.
  • Sensibilisation de l’équipage à l’observation des règles de sécurité.
  • Interventions appropriées pour sauvetage et secourisme.
  • Non respect des règles et mesures de sécurité.
  • La pêche passe toujours en premier, au détriment de la disponibilité et de la maintenance des équipements de sécurité.
  • Marque des équipements requis pour la sécurité (gilet de sauvetage, rames, phare pavillon, boite de pharmacie, radio de communication, corne Encombrement de certains types de gilet de sauvetage (non pratiques pour l’accomplissement des tâches de pêcheur)
  • Port du gilet de sauvetage mal perçu
  • Négligence de la maintenance des équipements
  • Non maîtrise des techniques de natation  par un certain nombre de marins pêcheurs
  • Manœuvres de navigation parfois confiées a des marins n’ayant pas l’expérience requise
  • Embarquement de personnes non familiarisées avec la mer ou qui ne sont pas du métier
  • Méconnaissance du relief du fond marin , non  respect des avertissements relatifs aux conditions météorologiques de la mer
  • Ignorance ou négligence ou manque de conscience en ce qui concerne l’importance de l’intérêt de l’observation des dispositions et mesures de sécurité
  • Disposition de sécurités non accomplies (gilet léger, radio de communication..)
  • Négligence, voire ignorance en matière de techniques   de secourisme, de sauvetage et d’utilisation des équipements de sécurité lorsqu’ils existent
  • Insuffisance des opérations de contrôle et d’inspection de vérification des équipements de sécurité a bord
  • Manque d’expérience en matière de navigation de certains rais et leur inconscience des dangers encourus

Thèmes

Référentiel

Pratiques Actuelles

Carences

Hygiène

  • Nettoyage de la barque des divers engins et équipements de pêche
  • Utilisation des produits et matériel de nettoyage appropriés
  • Maintien de propreté (corporelle, de tenue et de l’équipage)
  • Stockage et manutention des captures dans les conditions de propreté requises (caisse en plastiques / en polyester,..)
  • Observation des  règles d’hygiène

  • Conditions d’hygiène moyennes ou insuffisantes dans la majorité des centres e pêche enquêtés : non respect des mesures d’hygiène ayant trait à la propreté des équipements , des hommes et de la barque, insuffisance des opérations de traitement désinfectant et de propreté au niveau des centres

  • Manque de conscience de la part  des populations de pêcheurs quant au rôle de l’hygiène et de la  propreté des lieux et des équipements, aussi bien sur la santé des pêcheurs que sur la qualité des captures qu’elles manipulent

Capacités requises

  • Savoir (nager ,secourir)
  • Savoir être (bien se comporter , conseiller ,…)
  • Savoir communiquer
  • Les pêcheurs accordent peu d’importance a ces aspect
  • Niveau d’instruction faible en général
  • Non maîtrise des techniques de natation par certain nombre de marins pêcheurs


TRADUCTION DES CARENCES EN MESSAGES DE VULGARISATION

Traduction des carences en messages de vulgarisation

Dans cette partie, les carences dégagées précédemment ont été traduites en termes de messages de vulgarisation destinés aux marins pêcheurs.

Ainsi, pour chaque thème analysé, des messages ont été identifiés pour couvrir les volet principaux du thème, tels que :

-         La présentation des outils et techniques afférents au thème.

-         Mise en œuvre des outils et techniques

-         Etc.…

Par ailleurs, les actions de vulgarisations correspondantes à chaque message à faire passer, ont été identifiées pour mieux cerner le contenu des messages à vulgariser.

Thèmes, messages et actions  de vulgarisation

Les messages obtenus, ainsi que les actions de vulgarisation correspondantes, sont présentés dans les tableaux donnés ci-après. Ces tableaux reprennent également les carences.


Thèmes

Carences

Message de  vulgarisation

Actions de Vulgarisation correspondantes

Sécurité de

Travail et de navigation

  • Ignorance ou négligence ou manque de conscience en ce qui concerne l’importance de l’intérêt de l’observation des dispositions et mesures de sécurité
  • Disposition de sécurités non accomplies (gilet léger, radio de communication.)
  • Négligence, voire ignorance en matière de techniques   de secourisme, de sauvetage et d’utilisation des équipements de sécurité lorsqu’ils existent
  • Insuffisance des opérations de contrôle et d’inspection de vérification des équipements de sécurité a bord
  • Manque d’expérience en matière de navigation de certains rais et leur inconscience des dangers encourus
  1. sensibilisation à l’importance du respect des mesures et normes de sécurité

  1. Utilisation appropriée des équipements de sécurité

  1. techniques de sauvetage et de secourisme
  • Réaliser des actions de vulgarisation et sensibilisation en matière de sécurité notamment le respect des règles de sécurité, l’utilisation d’équipement de sécurité, le recours aux techniques de sauvetage et de secourisme en cas d’accident, etc. .
  • Éveiller le sens de responsabilité chez le pêcheur vis-à –vis de la sécurité
  • Faire comprendre aux pêcheurs qui prennent des risques en sortant en mer dans es conditions périlleuses (manque d’expérience, mauvais temps, équipements de sécurité incomplet,…) la gravité éventuelle des conséquence d’une telle pratique
  • Donner la liste complète des équipements de sécurité et nécessitée de vérification de leur bon fonctionnement
  • Comment utiliser un équipement de sécurité (comment mettre un gilet de sauvetage, utiliser une radio VHS …)
  • Comment surmonter une situation difficile compromettante pour la sécurité risque d’échouage, panne moteur, dérive,…)
  • Donner des notions en maintenance des équipements de sécurité
  • Comment apporter en mer de l’aide à un pêcheur en difficulté
  • Comment apporter du secours à une personne qui vient d’être sauvée

Thèmes

Carences

Message de  vulgarisation

Actions de Vulgarisation correspondantes

Hygiène

  • Manque de conscience de la part  des populations de pêcheurs quant au rôle de l’hygiène et de la  propreté des lieux et des équipements, aussi bien sur la santé des pêcheurs que sur la qualité des captures qu’elles manipulent

1- Sensibilisation  à l’importance du respect des mesures et normes d’hygiène

2-Pratiques et mesures d’hygiène

3-Propreté des équipements (canot, engins de pêche, caisses de stockage des captures …)

  • Hygiène égale santé
  • Hygiène et qualité
  • Hygiène et rentabilité

  • Quel minimum pour une propreté corporelle et propreté de tenue

  • Propreté des lieux : comment procéder à des opérations faciles de traitement désinfectant et de propreté au niveau des centres

  • Présenter des procédures appropriées et faciles, pour le nettoyage des équipements
  • Présenter des procédures appropriées et faciles, pour la manutention et le stockage des captures

Capacités requises

  • Non maîtrise des techniques de natation par certain nombre de marins pêcheurs

1- technique de secourisme .

  • Exposer et montrer des techniques de natation
  • Exposer et montrer des techniques de secourisme

18 novembre 2007

Evaluation des risques pour le secteur de la

Evaluation des risques pour le secteur de la pêche artisanale .

CANTINEAU., A - RAIHANI., J

MOTS CLES : SECURITE SANTE DU TRAVAIL ET EVALUATION DES RISQUES

La pêche artisanale compte parmi les professions les plus dangereuses. Les risques d’accident dans ce secteur sont élevés par rapport aux autres secteurs industriels. Des conditions de travail pénibles accompagnées d’horaires longs et irréguliers augmentent l’étendue, la probabilité et la gravité des maladies et des accidents d’origine professionnelles aux quelles sont exposés les travailleurs. Mais qu’ils sont les origines des risques d’accidents ? le résultat de l’enquête que nous avons réalisé aux seins de différentes sites de pêche dans le cadre de notre recherche , on a constaté que les facteurs susceptibles d’accroître les risques d’accidents sont :

-         Présence de machines dangereuses

-         Bateaux anciens ou en mauvais état

-         longues journées de travail, source de fatigue

-         espaces de travail étroits et réduits

-         formation ou expérience insuffisantes

-         identification des dangers insuffisante

-         incapacité à fournir ou à employer des mesures de sécurité ou un équipement de protection

-         une population très jeunes

-         déplacement des charges lourdes, impliquant un recours à la force manuelle ou corporelle

la sécurité et la santé au travail des pecheurs doivent faire l’objet d’une gestion à bord. A cet effet, la première étape consiste à effectuer une évaluation des risques. Les acteurs de ce secteur sont tenus d’évaluer les risques et de prendre des dispositions visant à améliorer le niveau de protection des travailleurs dans le cadre d’un processus, à savoir l’évaluation des risques

18 novembre 2007

POSTER COMMUNICATION AFFICHEE RAIHANI. J. ;

POSTER

COMMUNICATION AFFICHEE

RAIHANI. J. ; CANTINEAU. A. ;

Formateur, opérateurs, acteurs de prévention et personnels médicales,

un travail d’équipe.

En étudiant le travail réel et le vécu des formateurs en lien avec celui des autres acteurs, essaye de mettre en évidence l’importance de leur rôle. C’est par leur intervention directe et concrète auprès des opérateurs durant toute l’année et leur qualité d’écoute et d’accueil durant leur formation par l’importance du travail réalisée qu’ils facilitent la mise en place d’un cadre de travail favorable qui permet à l’ensemble des acteurs d’aborder la question du lien de l’ergonomie, de l’évaluation et de la prévention des risques professionnels pour une bonne amélioration des conditions du travail et une meilleure production.

Pour mettre en place ce cadre de travail, les acteurs font référence ensemble aux directives de la politique de leur décideur. Ils se donnent comme objectifs d’étudier, les questions posées par les opérateurs ou par les responsables ou par la bouche oreille et les repenses sont données par les formateurs en associant la participation des opérateurs, les acteurs de prévention et le personnel médical lors de leur intervention.

Ils se proposent d’utiliser leur savoir et leur  acquis d’expérience pour essayer de mettre en visibilité les difficultés rencontrées par l’ensemble pour permettre en place un cadre de travail meilleur en faveur tous les concerné de la question d’amélioration des conditions du travail.

18 novembre 2007

Mise en place de la démarche ergonomique pour

Mise en place de la démarche ergonomique pour l’évaluation des risques au sein d'une entreprise industrielle

Jawad RAIHANI

Chercheur

jwdraihani@yahoo.fr

0620796220

Résumé : Cette entreprise, composée de dix sites industriels et deux entrepôts a développé en 2007 une formation-action à l’ergonomie pour ses opérateurs.
Cette action s’est mise en place suite à la progression des déclarations des accidents du travail au vieillissement de la population des opérateurs, ainsi que la difficulté rencontrée face aux reclassements internes des salariés.

Thème : Pratiques

Mots-clés : ergonomie, formation

Date de création : Avril. 2007

Mise en place de la démarche ergonomique pour l’évaluation des risques au sein d'une entreprise industrielle

A) Le constat

Cette entreprise, composée de dix sites industriels et deux entrepôts a développé en 2007 une formation-action à l’ergonomie pour ses opérateurs.
Cette action s’est mise en place suite à la progression des déclarations des accidents du travail au vieillissement de la population des opérateurs, ainsi que la difficulté rencontrée face aux reclassements internes des salariés.

B) Mise en place

L’objectif étant d’améliorer les postes de travail, et au-delà, avoir un projet de santé au travail.

Pour cela, le service Ressources Humaines et le Service Médical se sont adjoints à nos conseils en qualité chercheur en ergonomie et en évaluation des risques professionnels pour leur apporter notre démarche.

Une étude a été réalisée pour connaître l’impact financier des A.T. et des M.P., ce qui a convaincu la direction industrielle et les décideurs d’usines, avant de lancer la démarche

Un budget formation a été alloué, des kits de communication ont été élaborés pour les différents publics : direction, encadrement, CHSCT et les opérateurs.

Enfin, une intervention orale appuyée par des affiches et des documents dans l’entreprise (sites industriels et siège social) a permis de recueillir les impressions des sites pilotes.
(Tout au long de l’élaboration du projet, le CHSCT Central a été tenu informé et a montré son vif intérêt)

C) La méthode

Le principe de cette démarche ergonomique est fondé sur l’appropriation et le partage d’une méthodologie en sept points, qui se déroule lors de 3 jours de formation :

1.    constitution d’un groupe pluridisciplinaire, de volontaires, issu de la méthode dite des 5M, c’est à dire provenant de différentes compétences (ou sources) de l’entreprise :

o        les Méthodes (travaux neufs, service ingénierie, ordonnancement)

o        les Moyens (maintenance, finances)

o        le Milieu (chef d’équipe, responsable production)

o        la Main-d’œuvre (opérateurs, CHSCT)

o        et les Matières premières (achat, qualité, comptabilité) sans oublier le service médical et les ressources humaines. Les postes à étudier étant identifiés à ce stade,

2.    des notions élémentaires d’ergonomie et d’analyse des risques sont enseignés,

3.    sur le terrain les postes de travail sont évalués par groupes et les résultats validés collectivement avec prise de filme et des phots pour des postes lors de l’étude,

4.    le groupe recherche et hiérarchise les causes des dysfonctionnements,

5.    recherche des solutions en faisant une étude de faisabilité ; technique, sociale et économique,

6.    mise en œuvre et suivi des actions,

7.    au delà, pérenniser la méthode par les acteurs eux-mêmes.

D) La formation action

La formation s’est déroulée entre janvier 2007 et avril 2007, par groupes de 8 à 15 p/ unité, 06 services + 2 dépôts = 100 p. formées.

Les deux premières journées se sont succédées, intégrant permis le temps de la réflexion pour le plan d’action.
Tous les niveaux de la hiérarchie ont été partis prenantes, de l’opérateur à l’ingénieur.

E) Exemples de réalisation

Des aménagements ont été mis en place, d’autres sont à l’étude, certains ont été écartés par le groupe lui-même.
Il peut s’agir de modifications techniques, à titre d’exemples :

  • engins d’aide à la manutention

  • tables élévatrices

  • suppression partielle d’un geste, élimination d’un geste parasite

  • fiabilisation de ligne apport matières premières

  • amélioration éclairage localisé pour prises d’informations

  • changement positionnement ligne

  • optimisation hauteur et profondeur de plans de travail

  • mise en place de récupérateur de graisse

Mais il y a eu aussi des modifications organisationnelles : mise en place de consignes gestuelles et de manutentions (gestes et postures) rotation systématique de postes, port d’EPI plus adaptés (bouchons d’oreilles moulés, gants et tabliers isolants) limitation des hauteurs de chargement de chariots ces mesures intervenant après explications et adhésion des salariés.
Aujourd’hui un pas a été franchi, la démarche de l’évaluation des risques que nous avons proposé a certainement favorisé la prise de conscience collective. La santé au travail devient une nécessité pour l’entreprise.

F) L'avenir

Pérenniser cette démarche volontariste dans le groupe formé, en prenant soin de mener les plans d’action à leurs termes. A chacun de fixer ses ambitions suivant les contraintes des sites : une base d’une étude de poste de travail par an parait viable.
Apporter, développer dans l’entreprise la compétence en ergonomie de conception auprès de l’ingénierie, en adoptant des cahiers des charges clairs, c’est le chantier en cours.

Conclusion

La santé au travail a été réformée dans les textes, en pratique, quelques soient les moyens d’aboutir, l’ergonomie est toujours d’actualité au sujet de l’ «Amélioration des postes de travail » une démarche qui relève du bon sens : observer, décrire, analyser, hiérarchiser, décider, agir.

A l’heure de la pluridisciplinarité nous avons travaillé pour l’amélioration des conditions de travail, les salariés attendaient de nous « préventeurs de tous bords » des actions réfléchies dans lesquelles ils avaient leurs mots à dire. A nous de les écouter, ne nous privons pas de moments d’échanges privilégiés, cette expérience nous l’a bien prouvée.

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JAWAD RAIHANI
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